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L’engagement des salarié·e·s au travail est un sujet important, qui ne doit pas être négligé. En effet, leur implication influe sur toute l’entreprise, des collègues aux managers, en passant par les recruteur·se·s.


Il vous faut avant tout comprendre ce qui pousse un·e salarié·e à se démotiver, afin de pouvoir mettre en place une stratégie adaptée et efficace. La France est mauvaise élève dans ce domaine, puisque Ipsos révèle que 54% des travailleur·se·s se disent démotivé·e·s. Cela nous place comme le pays avec le plus haut taux de démotivation au travail à l'échelle mondiale.


Pour ce nouvel Eotips, nous verrons quelques points à adopter pour y faire face.

1. L’importance de l’engagement

Un·e salarié·e désengagé·e aura tendance à être moins efficace et impliqué·e dans son travail. Cela va engendrer des pertes d’efficacité en influant sur l’ensemble du personnel. Il ne faut pas que celui-ci ait une image négative de l’entreprise.

Par ailleurs, Mozart Consulting et le groupe APICIL nous apprennent que le désengagement des salarié·e·s du secteur privé représente 12 600 € par an/salarié·e, soit 11,5 % du PIB. Un chiffre conséquent pour l’entreprise !


Comme le dit Richard Branson, patron du groupe Virgin : “Soignez vos employé·e·s et ils soigneront votre business. C’est aussi simple que ça”.

2. Se rendre compte du désengagement d’un·e salarié·e

Un·e collaborateur·ice qui surfe sur le net, fait des siestes, joue, utilise trop souvent son téléphone personnel pendant son temps de travail sont autant de signes qui montrent son désengagement. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette attitude. Cela peut être dû à un manque de challenge, trop d’heures de travail, un sentiment d’insatisfaction ou du bore-out. Dans tous les cas, il faut agir rapidement.

3. Comprendre le départ

Les raisons qui poussent un·e salarié·e à quitter son travail sont diverses : le manque de reconnaissance, la politique interne, un mauvais management ou une entreprise en chute libre. Quoiqu’il en soit, les départs restent coûteux. Assurez-vous donc de garder vos salariés au maximum.


Souvenez-vous que, dans la majorité des cas, un·e employé·e ne quitte pas son emploi, mais son ou sa chef·fe.

4. Prendre des mesures

Une étude de Hay Group indique que le taux de turnover en entreprise en France pourrait dépasser les 15% d’ici 2018. Attention, un turnover n’est jamais bon signe. Pour le prévenir, le rôle du manager est de développer un sentiment d’appartenance en interne. Une bonne compréhension de la stratégie de l’entreprise et une assimilation de ses valeurs permettront au ou à la salarié·e d’être en adéquation et de bien comprendre son entreprise. 83% des salarié·e·s ne se sentent pas convaincu·e·s de l'engagement et de la conviction de la marque employeur de leur entreprise selon Office Vide. Pour la booster, vous pouvez vous référez à "Comment bien entretenir sa marque employeur ?" consacré à ce sujet.


L’investissement et le travail n’en seront alors que meilleurs.

5. Des motivations pour renforcer l’engagement

Pour favoriser l’engagement, pourquoi ne pas mettre en place des challenges ? Ils peuvent par exemple favoriser le team-building et permettre l’atteinte d’un but. De plus, proposez à vos salarié·e·s la possibilité d’expérimenter et d’utiliser de nouvelles compétences. Des formations ou des stages peuvent être proposés pour répondre à ces besoins, qui leur donneront des perspectives d’évolution.


Enfin, faites-en sorte de mettre à la disposition de vos collaborateur·ice·s un espace de travail confortable et des emplois du temps flexibles.

6. Ne pas négliger les retours

Les employé·e·s ont besoin d’un feedback positif régulier. Il est très important pour favoriser l’engagement. Ainsi valorisé·e·s, ils et elles se sentiront utiles et reconnu·e·s. Alors n’hésitez pas à les féliciter et les encourager s’ils et elles font de bonnes choses.

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7. Instaurer le bonheur au travail

En plus d’augmenter la qualité des échanges avec le client, le bonheur au travail améliore les relations au sein de l’équipe. Pour établir un tel climat, il y a trois éléments à prendre en compte : le respect, la valorisation et l’empathie.


Vous avez tout à gagner à le respecter : un·e salarié·e heureux·se est deux fois moins malade, six fois moins absent·e, neuf fois plus loyal·e, 31% plus productif·ve et 55% plus créatif·ve selon des études de Harvard et de la MIT.


Maintenant que vous avez cerné l’enjeu de l’engagement des salarié·e·s au travail, efforcez-vous de prendre en compte les points que nous avons abordés dans cet Eotips. Ils ne seront que bénéfiques pour vos salariés et votre entreprise.