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Fatigue, surmenage, stress… L’hyper-connexion peut être dangereuse pour votre santé si vous n’arrivez pas à vous en défaire sur votre temps libre. Le code du travail a instauré​ le droit à la déconnexion au travail afin de remédier à l’excès de connexion professionnelle des salarié·e·s en dehors des heures de travail.

La mise en place de modalités réglementaires par l’employeur

Depuis le 1er janvier 2017, une nouvelle loi en matière de vie professionnelle et usage du numérique est entrée en vigueur. Issue de la loi Travail, elle oblige les entreprises de plus de 50 salarié·e·s à respecter le droit à la déconnexion au travail. Cela implique que les employeurs doivent négocier avec les partenaires sociaux un accord afin de dé limiter ce temps de déconnexion et de mettre en place « des dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques ».

 

Si aucun accord n’a été conclu au bout d’un an, une charte décrivant les mesures et les règles à adopter devra être rédigée par l’employeur puis validée par le comité d’entreprise. Ainsi, les employeurs n’auront plus le droit de solliciter leurs salarié·e·s sur leur temps de repos, y compris les soirs et week-ends.

Lutter contre le burn-out des salarié·e·s

À l’heure où le numérique envahit nos occupations, même en dehors du temps de travail, le droit à la déconnexion devenait urgent à mettre en pratique. Pouvoir se ressourcer et profiter de son temps libre n’est presque plus possible pour beaucoup de travailleur·se·s. Pour preuve, 30% d’entre eux·elles ne coupent jamais leur boîte mail professionnelle sur leur temps de repos.

 

L’autre objectif de cette loi, est d’éviter les burn-out et le surmenage dont ​12% de la population active en France souffrirait. Enfin il s’agit de préserver la santé des salarié·e·s pour qu’ils et elles puissent adopter un mode de vie plus sain et plus reposant.

Quelles sanctions ?

Aucune sanction n’a été définie si le droit à la déconnexion n’est pas respecté. Cependant, le·la salarié·e pourra s’en servir comme motif auprès de la justice en cas d’abus de la part de l’employeur.