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Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez un·e bon·ne manager ? Si vous avez le souci de bien faire, cette question est légitime. Bien qu’il existe autant de types de management différents que de managers, voici sept qualités qui se retrouvent chez les meilleurs d’entre eux !

Comment définir un·e bon·ne manager ?

Le management n’est pas une science exacte. En effet, il y a de nombreuses techniques et approches, mais le plus important est l’état d’esprit. Quel que soit votre profil, vous serez un bon manager si vous utilisez vos savoirs-faire et ses savoirs-être pour faire progresser votre équipe. Et si le secret résidait dans les sept lettres qui composent votre fonction ?

 

  • M pour Meneur·se : en tant que supérieur·e hiérarchique ou chef·fe de projet, vous mettez tout en œuvre pour faire avancer l'équipe vers un objectif
  • A pour Animateur·ice : créer l'ambiance d'une équipe et lui donner une âme
  • N pour Négociateur·ice : discuter et échanger
  • A pour Arbitre : être capable de décider
  • G pour Gestionnaire : savoir affecter et optimiser les ressources, mais également assumer les pénuries
  • E pour Évaluateur·ice : pouvoir donner une valeur au travail fourni, à l'engagement de la personne dans son activité professionnelle
  • R pour Responsabilisant : savoir renvoyer les patates chaudes quand c'est nécessaire
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Adaptez votre management aux situations

Un·e bon·ne manager est également capable d’adapter ses méthodes de management au contexte. Il ou elle peut être plus ou moins souple en fonction des deadlines, des obstacles, des personnalités qui composent l’équipe. Le psychologue américain Rensis Likert distingue quatre types de management. 

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Il y a tout d’abord le management directif. Dans ce cas, la communication est descendante et laisse peu de place à la prise d’initiative : le ou la manager donne ses instructions à l’équipe dans un cadre bien défini. Cette méthode peut être utilisée avec des collaborateurs encore peu autonomes d’un point de vue professionnel ou dans des situations d’urgence.

 

A contrario, le management participatif sollicite l’ensemble des participants à un projet. L’objectif est de laisser chacun·e s’exprimer, donner ses suggestions et idées afin de construire en commun. Ce parti-pris est particulièrement adapté aux sessions de brainstorming.

 

La troisième méthode est le management persuasif qui consiste à influencer les collaborateurs plutôt qu’à imposer. Explications, argument, disponibilité et encouragements en sont les maîtres mots. Il s’agit de l’attitude des leaders qui sont une source d’inspiration et de motivation.

 

Enfin, le management délégatif est celui qui offre le plus de libertés aux collaborateurs. Le ou la manager leur indique les missions et objectifs qu’ils doivent atteindre et leur fait confiance pour élaborer et exécuter leurs propres plans d’actions. Pour déléguer autant, vous devez cependant travailler avec une équipe très autonome et expérimentée, que vous connaissez parfaitement.

 

En quelques mots, le ou la meilleur·e manager est celui ou celle qui utilise son expertise et ses qualités pour motiver ses équipes et accroître leur efficacité. Retenez enfin, qu’il ne s’agit pas d’un science exacte mais qu’il y a autant de manières de manager que de managers et d'équipes.