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Il y a un an, la France a été confinée pour la première fois et, la crise sanitaire du Covid-19 a chamboulé le monde professionnel : la politique de RSE fut notamment au cœur de tous les questionnements du côté des entreprises.  Le côté social a particulièrement été mis en avant, avec les conditions de travail des salariés qui ont suscité de nombreuses interrogations. Une fois les bouleversements encaissés, il faudra mesurer l’efficacité de la politique RSE des entreprises ou les actions à mettre en place pour la développer. 

 

L’après Covid représente davantage une opportunité pour les entreprises de mettre en œuvre des actions en faveur des salariés, des parties prenantes ou encore de la société de manière générale. 

 

> Pour rappel, la démarche RSE est définie dans cet article.

La pandémie comme prise de conscience de l’importance d’une politique de RSE

Télétravail, mesures d’hygiène et de sécurité, engagement des salariés : toutes les entreprises ont dû repenser leur mode de fonctionnement et s’adapter face à une période d’incertitude durant laquelle leurs salariés ont été contraints de s’accoutumer dans l’urgence. Ce fut donc l’occasion de prendre conscience de la nécessité d’une politique de Responsabilité Sociale des Entreprises bien définie et ancrée dans la culture de l’organisation. 

 

En effet, c’est durant les crises que l’on peut mesurer l’impact et la sincérité des actes d’une politique RSE. Les budgets diminuent, et on peut donc observer les priorités des entreprises. C’est donc durant ces moments que l’on peut évaluer la volonté, la pertinence mais aussi la contribution des entreprises à contribuer positivement à la société, tout comme l’importance qu’elle y accorde. Pour les entreprises ne s’étant pas inscrites dans une démarche de responsabilité sociale, il est beaucoup plus compliqué de démontrer l’authenticité de ses actions et de renforcer la cohésion des équipes en internes. Les entreprises ayant bâti une politique RSE solide, ont quant à elles appréhendé les changements organisationnels dûs à la crise sanitaire beaucoup plus facilement. En effet, ces dernières ont pu voir leur performance bondir de près de 13% par rapport aux autres. 

 

Pour certaines entreprises, la pandémie a été l’occasion de repenser les chaînes d’approvisionnement face à des difficultés lors de la fermeture des frontières. Les enjeux futurs devront également questionner la supply chain, pour plus de visibilité, de transparence mais aussi de maîtrise. La re-localisation des activités prend donc tout son sens dans une politique RSE afin de limiter l’impact environnemental des activités, mais aussi les conditions de travail des salariés. 

Après la pandémie, la remise en question

À la fin de cette crise viendra le moment des projections sur le moyen et le long terme : il faudra alors tirer les bonnes leçons de la crise et mettre l’accent sur des aspects qui ont pu poser problème. Pour aller plus loin, les entreprises auront également tout intérêt à déterminer les critères à ne pas négliger pour pouvoir fonctionner de manière optimale. Mettre l’accent sur la RSE pourrait leur permettre de s’inscrire dans une vision sur le long terme. À cet égard, les interrogations des organisations devront donc porter sur leur raison d’être, les relations avec les parties prenantes, le bien-être des employés. 

Encourager le développement numérique, mais avec une gestion durable

Le télétravail a largement été adopté depuis mars 2020 et les outils digitaux sont devenus des piliers de l’organisation de l’entreprise. La politique RSE des entreprises doit donc intégrer davantage l’usage du numérique. Pour cela, il convient de mesurer les impacts du numérique sur l’environnement, pour pouvoir définir un usage raisonné des innovations technologiques. En effet, la fabrication et l’utilisation des outils numériques consomment beaucoup de ressources et d’énergie dont la combustion rejette du CO2.  Le numérique, c’est 4% des émissions de gaz à effet de serre.  De même, les données sont de plus en plus stockées sur le cloud, qui nécessite de faire fonctionner toujours davantage de data centers : et nous ne sommes pas sans savoir, le stockage des données en ligne consomme énormément d’énergie : environ 10% de l’électricité consommée en France.

Les salariés au cœur de la politique de RSE

Nous avons pu constater, depuis maintenant un an, que le bien-être des salariés est central dans la politique RSE des entreprises. Les enjeux auxquels les entreprises seront confrontées à court terme comprennent donc plus que jamais les salariés, qui auront besoin de soutien de la part de leur entreprise, non seulement du côté de l’engagement, mais aussi du côté de la communication. En effet, l’éloignement, les conditions sanitaires compliquées ou encore les mesures d’hygiène sont des facteurs qui peuvent peser sur les salariés. Les salariés auront donc besoin de davantage de compréhension de la part de leur employeur. 

Bien-être et sécurité des salariés, relocalisation, empreinte écologique numérique : la crise sanitaire et les changements associés dans le monde professionnel ont donc été l’occasion pour les entreprises de réaliser la nécessité de mettre en place une politique de responsabilité sociale des entreprises solide et pérenne. 

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